Saem monourom est situé dans la région de Mondol kiri à l’est du Cambodge, elle est entourée d’une grande forêt avec des éléphants et autre animaux à l’état sauvage.

Dès la sortie du bus je rencontre quelques compères Canadien et Français, et un commercial Kmer nous aborde pour nous emmener à notre hébergement et bien sûr nous vendre une prestation comme un trek dans la jungle ou avec des éléphants. Il nous propose après quelques minutes de discussion un prix défiant toute concurrence ce qui nous plait assez. Puis en discutant avec plusieurs autres prestataires nous commençons à douter de la légalité de la prestation du premier même si il nous assure que tout est en règle.
Pour vous mettre dans le contexte, ici lorsque l’on paye pour une activité dans la jungle, une partie est reversée au projet de préservation de la forêt et ceux qui y habitent (humain et animaux), donc lorsque tout le monde te proposent un prix relativement fixe, et qu’ils ne peuvent pas descendre en dessous, on se demandait si le premier ne faisait pas ça un peu au black.
Dans un premier temps, nous disons oui au mec recontrer devant le bus, puis pensant que c’est du black nous nous retractons et disont oui à un autre. Quelques minutes plus tard, le premier commercial arrive accompagné de deux jeunes en moto, on apprend que se sont les deux gérants. Ils viennent nous rassurer sur la légalité de leur business, ils nous disent qu’ils proposent un bas prix afin d’attirer des clients et ainsi de faire connaitre leur entreprise, et qu’il n’ont pas de bureau car il est en cour d’installation dans leur maison. Convaincu, nous appelons le prestataire à qui nous avons dit oui afin d’annuler, et nous avons passés la soirée en compagnie de ce chatmant couple et un de leur ami suédois qui gérait un bar à côté de chez eux. Bref un gros bordel rien que pour prendre un trek d’une journée avec des éléphants, nous esperions ne pas regretter notre choix.

Le lendemain, c’était donc parti pour cette fameuse balade, tout d’abord nous avions rendez vous dans un petit café au bord d’un ruisseau pour pendre le petit dejeuner tous ensemble, nous avons mangés de succulente crêpes avec des bananes, du sucre et du citron. Puis, chacun sur son scooter avec son chauffeur, nous somme partie direction un petit village dans les collines, à 15-20 minutes de la ville. Là, nous rencontrons deux anglais qui allais faire le trek avec nous. Nous marchons quelques minutes pour rejoindre nos autre compagnons de trek, les éléphants.

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Un de nous avait la jambe dans le platre à cause d’un accident de scooter quelque semaine plus tôt, dans son malheur, il à tout de même eu la chance de monter sur un éléphant pendant le trek.

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Nous avons continués de marcher à travers la forêt au côté des éléphants qui prenaient vraiment leur temps, puisque à chaque buisson ou arbre ils s’arrêtaient pour voir si il y avait à manger. Après une ou deux heures (plus ou moins, ça m’a paru court puisque l’on était une bande de joyeux luron, et avec des éléphants c’est vraiment cool), nous avons atteint une rivière et relâchés les éléphants afin qu’il aillent manger, pour notre part nous avons aussi pris notre déjeuner, mais avant nous avons pris un apéro au rice whine (alcool de riz, 30°) et fumé du tabac local roulé dans une feuille de je ne sais plus quel arbre, mais c’était ultra fort. Après notre repas, les éléphants sont revenus et nous sommes tous allez dans la rivière avec eux pour les pouponner un peu.

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Après quelques autres shot de rice whine (2L à 9 tout de même) nous avons repris la route et avons dit au revoir à nos petit éléphants (un de 60 ans l’autre de 30). Nous avons ensuite traversés des paysages de rizières, de collines, avons marchės dans la forêt, sur le sommet de collines en plein soleil, une jolie fin de trek.

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Nous avons fini la journée avec nos guides (les gérants en fait: Ratana, 22 ans; Jeanne, 18 ans), sur un terrain de foot, où j’ai perdu 15 kilos d’eau et un poumon.

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Après la partie, en discutant avec Ratana et Jeanne nous avons pris la décision de partir deux jours dans la forêt avec eux. Ça allais être la première fois qu’ils allaient faire ce genre de trek avec leur entreprise, donc nous avons encore eu un prix très avantageux.

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes allės dans le même café que la veille pour prendre des forces avant la longue journée de marche qui nous attendais. Distribution des 3 litres d’eau, des hamacs, et repartission des provisions (bon j’avou, mon sac ne pouvait pas tout contenir donc je n’ai pas pris grand chose de la bouf) et c’était parti à dos de bécanes pour le sommet d’une collines à 30-40 minutes de la ville où démarrait notre randonnée, sur la route nous avons rejoint un de nos guide qui fait parti d’une minorité de la région, les bunong.
5h de marche à travers la jungle nous séparaient de notre camp pour la nuit. Nous avons croisés encore une fois de beaux paysages de chute d’eau, de rivieres et bien sûr, de forêt.

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Juste avant d’arriver au camp, nous avons traversés un pont, bon en fait c’était un tronc d’arbre, assez technique à appréhender, et la fin fût quelque peu suprenante. La descente était à prendre avec précaution donc tu commence doucement, et une fois dans une position précaire en équilibre sur une branche dont tu n’est pas sûr de la solidité, un banc de petite bestioles verte degueulasse t’attaque, et les morsures font assez mal, donc t’enclanche le mode survie, tu retrouve soudainement l’équilibre et tu fonce dans la descente sans trop te soucier d’où tu va mettre les pieds, tout se qui compte, c’est sortir. J’ai dû me faire morde une bonne quinzaine de fois (sans exagérer) un peu partout sur le corp dont une sur la lèvre (la saloperie). Toute fois rien de dangereux, plus de mal que de peur, une petite boule se forme au niveaux de la morsure et s’efface quelques minutes plus tard, bon celle sur la lèvre m’a quand même bien fait chier, mais si c’est le prix d’une bonne journée, y’a pas de souci.

Notre guide s’est tout de suite attelé à la préparation du dîner, et nous a indiqué comment aller à la chute d’eau la plus proche. Une belle chute d’une quinzaine de mètres environ où nous avons pris un bon bain frais.

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Nous avons ensuite rejoins le camp pour aider à la préparation mais pour ne pas mentir, nous n’avons pas fait grand chose à part tourner le bambou (qui servait de casserole pour la soupe) sur le feu, le truc c’est que faire la cuisine au beau milieu de la forêt n’a rien avoir avec la faire dans une cuisine, et comme le guide (Samuel) savait très bien ce qu’il faisait, nous l’avons laisser faire.
Après avoir attaché nos hamacs, nous avons pris quelques verres de rice wine, au passage des verres en bambou, et une fois que la soupe de bambou (le nom vient du conteneur pas du contenu) et la viande de porc cuite au feu de bois étaient prêtes, nous aons mangés comme des rois, le repas était vraiment délicieux.
Après ça nous avons passés une très bonne soirée à boire du rice wine, chassés des grenouilles (sur 3 attrapés, 3 par le guide, manque d’expérience oblige), installés un filet dans la rivière pour choper quelque poissons pour le lendemain, le tout avec une ambiane de folie.

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Je ne vais pas vous cacher que le lendemain matin à été un peu compliqué, mais heureusement, du café  (dans un verre de bambou, toujours) et des pancakes nous attendaient ainsi que du riz accompagné de grenouilles et de poissons.

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Après avoir pris notre temps pour le petit dejeuner, nous avons pliés bagage pour continuer notre trek, 3h de marche nous attendaient pour atteindre le lieu pour notre pause déjeuner. Chaque pas etaient une épreuve et les goûtes de sueur tombaient en abondance. D’un côté ce n’était pas trop mal, notre corp eliminait l’alcool de la veille. Sur notre chemin nous sommes passez devant et même sous des chutes d’eau, une grotte avec des chauves souris dedans, et avons croisés un magnifique serpent

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Notre pause déjeuner ce trouvait en fait chez une famille du coin, dont le mari était le cousin de notre guide. Nous avons passez un bon moment en leur compagnie. Après un bon repas et deux bouteilles de rice wine, nous somme parti nous baigner dans la rivière voisine et même sauter du haut d’une branche d’arbre.

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Nous avons ensuite continués notre chemin dans une bien meilleur condition physique que la matinée, et deux heures plus tard nos chauffeurs nous attendaient au détour d’un chemin pour nous ramener à la maison.

Le lendemain deux de nos compère nous quittaient pour aller au vietnam, de notre côté nous avons loués des scooters pour aller visiter une plantation de café et voir une chute d’eau. Encore une très bonne journée, d’ailleur je me suis explosé l’ongle du petit doigt de pied sur une pierre en jouant à tarzan sur une liane.

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Comme nous partions le lendemain, avec nos guides et leur familles, nous avons profités de la soirée pour fêter les quatre derniers jours passés ensemble, encore un très bon moment.

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Un petit détail, le chien du propriétaire de notre guest house, que nous avons d’ailleurs croisés dans la forêt, était adorable et nous suivait absolument partout où nous allions, nous l’avons donc renommés Snoop (en référence au rappeur américain Snoop dogg). Dès le matin, en nous voyant arrivés vers lui, il se mettait sur le dos et attendait les papouilles.

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Extra :

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