Depuis Hoi an, une centaine de kilomètres nous séparait de Hue, notre première étape. La route à été magnifique, au début ce n’était que de l’autoroute jusqu’à et quelques kilomètres après Danang. Mais bon on était sur la côte donc il y a pire comme route.
Ensuite à commencée la route de montagne, encore une fois le décor était parfait, une vue incroyable sur la mer et la montagne qui se jette dans celle ci. Seulement, comme je l’ai dit dans le précédant article, le temps est différent de chaque côté de la montagne, et après le beaux temps du côté sud, il faisait humide, très nuageux et froid du côté nord avec en prime du brouillard.
Ensuite, une fois de retour sur l’autoroute, la bécane de Julien à commencée à faire des siennes, très précisément la roue arrière faisait absolument n’importe quoi. Du coup un petit stop au mécanicien le plus proche s’imposait. La réparation à pris un peu de temps, et encore une fois nous sommes arrivés de nuit et pour ne rien arranger, sous la pluie.
Nous ne sommes restés qu’une nuit à Hue, qui est une ville plutôt calme et avec quelques truc à voir. La prochaine étape était Dong ha, à une centaine de kilomètres. Comme nous avions le temps, nous avons pris le temps de faire un tour dans la ville.
Nous avons ensuite fait un petit détour dans la campagne aux alentours pour aller faire un tour sur l’une des plus grande zipline d’asie qui mesure 560 mètres de long. C’était plutôt fun.
Pendant la route pour revenir sur l’autoroute, le câble d’accélération de la moto de Francis s’est dissocié de la manette, une nouvelle fois nous devions aller au mécanicien. Nous en trouvant donc un, mais il se faisait tard et même si cela prenait quelques minutes à réparer, il n’a pas voulu s’en occuper car sa journée était fini. Mais chose marrante, nous nous sommes fait inviter à boire quelques shots de rice wine dans la maison d’en face, aux bout de quelques minutes ils nous ont même apportés à manger. C’etait vraiment très bon, et une fois l’assiette vide, il en apportait une autre, même chose pour le rice wine. Pendant que nous essayons de communiquer avec eux à l’aide de Google traduction, que nous mangions et buvons, l’un deux, qui n’était pas mécanicien à essayé gentiment de changer le câble. Seulement il ne semblait pas savoir comment faire, et lorsqu’il démarrait la moto, l’accélération était à son maximum. Après une petite heure, il a déclaré forfait, et nous indiqué un garage encore ouvert à 200 mètres de là. La nuit était tombé entre temps, et donc nous sommes arrivés, de nuit et sous la pluie pour la N^ème fois. En plus l’autel était bien pourri, la chambre était horriblement humide et les lits dur, mais nous étions fatigués donc c’était tout de même une bonne nuit.
Le lendemain nous sommes partis en direction de Phuong nha à environ 260 kilomètres. Nous avons donc décollés très tôt. Il ne faisait pas très beau au début de la journée mais ça c’est amélioré plus tard dans la mâtiné. La première partie de la route qui nous amenait à Khe sanh était un peu montagneuse donc je vous laisse deviner que le paysage était sympa, mais la suite devait être encore meilleur puisque ça allait être la meilleur partie de la Ho Chi Minh Trail (une route qui va de Saigon à Ha noi à travers les montagnes, et utilisé pendant les différentes guerres mais notamment pendant la guerre d’indochine) .
Mais c’était trop parfait, il devait se passer un truc, et ça n’a pas manqué. Nous roulions tranquillement, lorsque la bouteille d’essence de Brian qui roulait en tête tomba de sa moto. Voyant ça Francis décida de s’arrêter pour la ramasser, seulement sa lumière arrière ne fonctionnant pas, rien n’indiquait qu’il freinait. Le suivant à quelques mètres derrière j’ai donc réalisé qu’il freinait lorsqu’il se rapprochait un peu vite, j’ai donc commencé à freiner et tourner un petit peu pour l’éviter. Au moment où je suis arrivé à sa hauteur à environ 20 km/h, j’étais un peu proche de lui, il s’est décalé vers moi, et m’a coupé la route. Nous sommes donc tombés ensemble, à faible vitesse puisqu’il était presque à l’arrêt. Plus de peur que de mal, je n’ai aucune blessure, contrairement à ma moto, dont la manette d’embrayage pendait dans le vide. Mais les choses sont bien faite, un garagiste se trouvait à 50 mètres.
Une fois ma moto réparée, nous sommes repartis, seulement mon guidon tournait à gauche alors que ma roue était droite, et le garagiste ne pouvait rien faire. J’ai donc conduis comme ça 20 km jusqu’à Khe sanh pour réparer ça. Une fois ma moto au garage, nous sommes allés manger et avons rencontrer des gens qui faisait la route inverse, et qui nous ont fortement déconseillés de poursuivre la route, sachant qu’il était midi.
Nous sommes donc resté à Khe Sanh, et en avons profités pour bichonner nos motos avant la longue route du lendemain. Nous sommes aussi allés au musée de la guerre. Cette ville était utilisée comme base avancée par les americains, car elle est très proche de la DMZ, qui séparait le Vietnam nord communiste et le sud.
Nous nous sommes ensuite remis de nos émotions de la journée autour d’un café et de quoi manger avant d’aller prendre notre repos bien mérité.