Avant de parler de la ville en tant que telle (ce qui sera plutôt court), je vais tout d’abord raconter les deux journées de conduite pour y arriver. Car avec la moto, les journées de “transfert” sont tout aussi, voir plus, importante que les villes.

Nous l’avons fait en deux étapes, de Komtum à Quang ngoi, 200 km, et de Quang ngoi à Hoi an, 100 km.

Nous sommes donc partis de bonne heure de Komtum, enfin on voulait, mais au final on a prit un peu trop notre temps pendant le petit déjeuner. Nous avons donc décollés vers 9h30 voir 10h (je n’ai pas trop regardé l’heure à vrai dire). Le début du trajet était plutôt prometteur, un grand soleil, une température parfaite, ni trop chaud ni trop froid. Très vite, c’est à dire après environ 30 minutes, un vent fort à commencé à souffler, tellement que parfois il poussait la moto de côté puisque avec le sac la prise au vent latéral est énorme. A un endroit la route passait entre deux collines, sur toute cette partie là, c’était comme conduire derrière un réacteur d’avion, ma moto avait un peu de mal à avancer et l’on se prenait des cailloux dans la tronche, j’étais bien content d’avoir un casque intégral.

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Après ça, le vent s’est calmé, mais comme dans les montagnes le temps est différent de chaque côté on n’était pas au bout de nos surprises. En effet, après une heure de conduite au milieu des champs dans une vallée, nous sommes passés de l’autre côté de la montagne, c’était très nuageux, froid et surtout il pleuvait. Nous nous sommes donc arrêtés dans le premier village que nous avons croisés pour acheter quelques vêtements chaud, personnellement, j’ai juste acheté un sac étanche pour protéger mon sac à dos de la pluie.

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C’est juste après ce village que tout est partie en cacahuète. La route à commencée à être un peu merdique (des trous et des gravillons dans les virages), en plus d’être mouillée. Nous allions de mont en mont, donc virage sur virage, notre vitesse moyenne n’était pas très élevé ce qui ne faisait que rallonger la durée du parcours. Après la pluie… le brouillard, enfin en gros nous passions dans les gros nuages qui quelques minutes avant nous balançait leurs eau, pas un bon moyen pour sécher.

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Au bout d’une heure et demi de conduite dans un froid extrêmement humide, nous avons voulu faire une pause réconfortante, c’est à dire manger quelque chose. Seulement dans ces montagnes, les restaurants ne courent pas les rues ou plutôt les champs. Après plusieurs réponses négative à la question “peut on manger?” dans quelques villages, nous avons trouvés un magasin, une sorte d’épicerie au milieu de nulle part, au début nous nous sommes achetés des chips et autres petit truc, et avons bu du thé offert par la maison. Puis nous avons remarqués dans un petit coin, ce petit paquet en plastique sur lequel il y avait une photo d’une soupe de nouilles, il ne nous en fallait pas plus pour être heureux. Nous avons demandés à la commerçante si elle pouvait nous faire chauffer de l’eau pour pouvoir les manger, ce qu’elle à fait volontier en nous voyant frigorifiés. Gustativement parlant, il y a mieux, pourtant c’est la meilleur soupe que j’ai mangé de tout mon voyage, vu le contexte.

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Nous avons ensuite continuer pendant deux heures sur cette route de montagne. Malgré la fraicheur et l’humidité, les paysages que nous avons traversés était splendide, et ce temps de merde donne à ce décor un air plutôt mystérieux qui n’est pas déplaisant (Cf. photo d’en-tête).

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Une fois les montagnes descendu, la température est remontée, et nous avons un peu séchés. Seulement, un peu plutôt dans la journée, avant que nous mangions notre soupe, Mickael est une nouvel fois tombé de sa monture, pas très vite, car il en fait glissé sur un caillou lors un virage. Il n’a en fait pas respecté le principe de base qui est de ne pas penché sa moto sur un terrain très glissant comme des cailloux ou graviers. Il a donc augmenté le compteur de chute qui est maintenant de 3, la deuxième c’était lui, encore, mais l’histoire de celle la restera au Vietnam. Donc comme après toute bonne chute qui se respecte, il y a réparation. Nous nous sommes donc arrêtés chez un mécanicien pendant une petite heure, le temps que le soleil se couche.

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Il nous restait 60 km à faire, de nuit, sur une route trouée de partout. Nous avons donc pris notre courage à deux mains et sommes partis plein phare. La conduite ressemblait plus à du rally qu’autre chose, et nous n’avons pas ménagés nos motos. Nous roulions tout de même assez vite, zigzagant entre les trous, sautant dans ceux que nous ne pouvions éviter, avons suivi une voiture (pour ces phares qui était mieux que les notres) sur une vingtaine de kilomètres, avons fait de l’equilibrisme pour ne pas rouler dans les grosses flaque d’eau et de boue au milieu de la route, et enfin, avons mis plein gaz sur la dernière parti de la route qui était en bon état pour enfin aller prendre une douche bien chaude. Nous avons bouclé ces 60km en un temps record de 1h30.

Le lendemain devait être une journée banal. Nous avons pris la AH1, qui est la route qui traverse tout le pays, deux fois deux voie, très bon état, bref une moyenne de 75km/h entre camion, bus et scooter qui s’engage sans regarder. Malheureusement, c’est cette journée que ma moto a choisi pour casser  (et c’était mieux ainsi, car être en panne dans les montagnes c’est pas cool du tout), bon à 20 mètres d’un garagiste, elle à pas fait la compliquée. Cependant le bruit de mon moteur n’était pas bon du tout à entendre, et le mécanicien à cherché pendant trois heures d’où cela venait. Au final, comme moi, ma moto ne fait pas les choses à moitié, et quand elle décide de ne plus fonctionner, c’est du sérieux, et c’est donc mon vilebrequin qui à lâché. Pour faire simple, cette pièce est celle qui fait tourné tout le bordel, donc la pièce central, celle dont il faut démonter tout le moteur pour la changer, et qui bien sûr est une des plus chère. Quand il nous a dit ça, il était déjà 18h, et il faisait nuit. J’ai donc dû repartir sans ma moto à Hoi an, et j’ai embarqué mon sac et moi même sur la moto de Francis.

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Je suis parti la chercher le lendemain après-midi, et cette réparation m’a coûtée 1 million de Dong, depuis ça je surnomme ma moto la “million dong baby”.

Hoi an est une ville touristique, dans laquel nous avons recroisés pas mal de gens que nous avions rencontrés à Dalat. Cette ville est connu pour ces tailleurs, on peut se faire faire une chemise et/ou un costard sur mesure pour pas trop chere (environ 40 usd). Pour ma part je n’ai rien acheté puisque voyager en costard ce n’est pas trop pratique.
Le vieux centre ville est plutôt sympa, les scooters y sont interdit ce qui le rend encore plus agréable, et la mer est à 3km mais on ne peut pas s’y baigner en raison des courants.
La principale activité à été de faire la fête et ne rien faire, juste se balader, aller chez le coiffeur, et laver les vêtements.

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One thought on “Hoi an”

  1. Quelles belles aventures!!!
    On ne sait plus quoi dire tellement on reste BaBa devant les photos: celle qui montre la mer est panoramique on se croirait dedans et les commentaires permettent d’avoir tes sentiments dans l’instant!
    Tu es comme nous, tu tombes en panne pas loin d’un garage! J’avoue nous aussi on trouve ça pratique…
    Le groupe qui s’est constitué semble très soudé.
    Gros bisous
    BESITOS
    Maman § papa

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